michel carlin
Au loin l’Angleterre Sangatte – Huile sur panneau – 150 x 100 cm – signé de l’artiste

Mémoire pour trois corps 2012 – Huile sur panneau – dim :180 x 240 cm

Bain de Suzanne – Huile sur panneau – 2012 – Dim :120 x 200 cm

Mémoire de corps – Oil on canvas / Huile sur toile – Dim : 200 x 200 cm

Mémoire de corps – 2011 – Oil on canvas / Huile sur panneau – Dim : 180 x 122 cm

Image pour le Vénus d’Urbino Le Titien – 2012 – Oil on canvas / Huile sur toile – Dim : 170 x 170 cm

EXHIBITIONS

Mémoire de corps

Mémoire de Corps est le titre collectif adopté dés 1992 par Michel Carlin pour représenter son observation intense de la condition humaine existentielle, vécue de près lors du bombardement par les alliés de sa ville natale de Chambéry en 1943.

Carlin écrit plus tard que c’est lors de cette vision apocalyptique de cadavres mutilés dans un paysage Dantesque que la peinture s’est imposée à lui. L’opus de Carlin suit la tradition des grands artistes du 19ème, Delacroix et Géricault et ses peintures témoignent de sa lutte personnelle et artistique pour rendre immortels ces êtres éphémères suspendus entre la vie et la mort.

Michel Carlin remet obstinément en cause son unique propos, la peinture; d’esquisse en esquisse, fragments perpétuels d’un corps à corps violent et tendre avec la matière charnelle en bagarres de couleurs sourdes et calcinées, échos directs de l’actualité, osmose totale avec un tragique qu’il a fallu vivre un jour pour que tout événement puisse s’accorder à ce point à l’oeuvre en cours.

Sa quête inlassable vers une perfection poétique et son expiation de mémoire se révèle par des couches fluides et successives où chaque strophe, strate de peinture, pâte, glacis et pastel confirme la position prééminente de Michel Carlin dans l’Art Figuratif d’aujourd’hui. 


Mémoire de Corps is the collective title Carlin chose many years ago to incorporate his intense observation and raw exposure of the existential human condition, experienced at first hand as an eight year old, when witnessing the apocalyptic aftermath of the Allied bombardment of his home town, Chambéry, in 1943.

Carlin would later write that, in hindsight, it was this that triggered his urge to paint. Carlin’s opus alludes to and follows in the tradition of the great 19th century artists, Delacroix and Géricault, and his paintings testify to a personal and artistic battle to afford a form of immortality to these ephemeral beings that appear to float in a state of quiescent limbo somewhere between life and death.

A faultless technique and a loving and almost compulsive reworking of impasto in the sensitive quest for perfection without pretention reveals successive strata of bitumen, oil paints, glacis and crayon that overlay each other to complete each stanza of this epic poem of chilling beauty, human torment and suffering; the word made flesh, bodies sometimes doubled up, turned away from the viewer, who must find his or her own words of reaction.

Carlin’s Mémoire de Corps represents an important landmark in contemporary figurative painting and should stand the test of time for its altruistic depiction of man’s ongoing struggle for understanding and grace.

Peindre au quotidien

 

J’affirme que l’on ne peint pas de la même manière si la veille on a lu les différents textes du Picasso érotique ou le Paul Cézanne d’Eugenio d’Ors, à moins d’avoir regardé un match de boxe à la télévision ou bien visionné une cassette vidéo sur le retable d’Issenheim de Mathias Grünewald. On ne peint pas non plus de la même façon lorsque, le matin aux informations, on apprend que la « busherie » a commencé en Irak, on ne peint plus de la même façon quelques jours après en découvrant que les cadavres sont dévorés par des chiens affamés. Alors on ne peut plus peindre comme avant.

Et pourtant, c’est ainsi que l’histoire de la peinture se fait et continue à exister, en charriant ses « morceaux de bravoure »  et ses scories.

J’ai vu de nombreuses expositions et beaucoup de toiles de peintres mais il en est une qui, plus que les autres, a réussi à m’émouvoir profondément au point d’être restée  gravée à tout jamais dans ma mémoire. Il s’agit d’une  peinture pas très grande (0,56 x 0,46 cm) juste ébauchée de Géricault (1818/1819), ayant pour titre  Dos de nègre,  une étude   préparatoire pour la célèbre peinture du Radeau de la Méduse . Il est impensable de voir comment Géricault, dans si peu de surface, a su arracher à Michel-Ange  un incroyable morceau de peinture.

Un jour, l’image du  Dos de nègre  est arrivée jusqu’à moi en apparaissant vivant sur l’écran de la télévision. Je m’en souviens, c’était le dos du boxeur Tyson face à……, j’ai oublié le nom de l’adversaire. J’avais là, en face de moi, dans l’écran de lumière bleue, le même dos qu’avait peint Géricault presque deux cents ans auparavant. J’étais fasciné  par cette musculature en mouvement,  par ces veines gonflées par l’effort. J’ai voulu savoir comment cela fonctionnait. J’ai ouvert des livres d’anatomie et je me suis mis quotidiennement à dessiner toutes les parties du corps en partant de leur squelette. Sans cesse,  je me suis répété la phrase de mon ami, le peintre Jean Villeri « Il ne faut  pas peindre les plumes du coq mais son sang »

La veille du 20 mars,  je lisais   L’éloge de l’infini  de Philippe Sollers. Dans le chapitre réservé à Cézanne, il décrivait la peinture du Jeune homme à la tête de mort  (1895/1898). L’image de cette peinture revenait subitement dans ma mémoire, nette et précise. Au matin, j’apprenais avec consternation le début de la guerre en Irak. Mon  premier réflexe dans mon atelier a été de  peindre une tête de mort signée du 20 mars 2003. J’allais,  à partir de ce jour,  peindre avec la couleur du sable de Ninive. J’ai empâté sur des supports de différentes dimensions des corps de déesses-mères sumériennes : Ningal,  Ishara, Aruru,  Ishtar, Inanna, Nintu… Je les ai couchés comme cette  déesse énigmatique du IIIème  siècle avant Jésus-Christ, de 16 cm sur 9 cm, elle repose sur son bras gauche qui est cassé, la main droite posée sur sa cuisse droite. Ses yeux étaient  originellement incrustés de pierres précieuses, et ses cheveux rapportés. Celle-ci se trouvait au musée de Bagdad… qu’est – elle devenue aujourd’hui ?

Lorsque j’avais vingt ans, je faisais des tableaux pour une peinture dont je n’avais pas réellement conscience. Toute ma vie, j’ai peint, me semble-t-il, le même tableau. Peut-être était- ce les différentes études pour le grand et ultime tableau ? A mon âge, il me faut trouver, car je n’ai plus le temps de tout recommencer. Il me faut donc chercher pour aboutir. J’ai essayé d’arracher quelques repères à la peinture en m’imprégnant des détails de ce bon dieu de plafond de la Sixtine, de tourner autour de la Suzanne (1) du Tintoret, d’interroger Ingres, Delacroix, Géricault et aussi les Bacon,  Picasso, Baselitz… Mais à chaque fois, je me suis retrouvé dans mon atelier, solitaire, tentant d’approfondir ma propre peinture. Celle où l’on oublie les références de l’histoire de l’art pour se plonger à fond dans notre « espèce de réalité ». Peindre les images  aperçues ou entr’aperçues, des images volées, des corps aimés, des corps désirés mais aussi des corps des ténèbres et tous ceux inscrits dans la mémoire.

Tant qu’une peinture portera les traces d’une cicatrice laissée par notre civilisation, celle-ci restera éternellement dans l’histoire de la peinture.

Si peindre aujourd’hui est un acte conservateur et réactionnaire, comme certains le prétendent, je prétends bien au contraire : peindre aujourd’hui est un acte où l’on prend des risques extrêmes, plastiquement, intellectuellement, économiquement et politiquement dans une société où nous vivons au quotidien.

 Michel Carlin – 2003 (2)

(1) « Suzanne et les vieillards » 1556/1558 – Musée de Vienne
(2) Texte publié dans Créations – mars avril 2004, n° 111

Biography

1935
Born on 22nd March in Chambéry, France, Carlin witnesses, as an eight year old, the bombardment of his home town,
a defining moment whose apocalyptic aftermath will determine his future career as an artist.

1946-1948

Traumatised by the war, he is taken in by his uncle in Golfe-Juan, who initiates him to painting in watercolour and gouache.
He also visits once a week his great-uncle in Vallauris and, through him, learns hows to model clay.

1949-1953
Returns to his parents in Savoie. Becomes a student at the Beaux Arts in Grenoble. Participates in the decoration of the St.Hugues en Chartreuse Church. First oil painting.

1954
He arrives in Paris and studies life drawing at the Académie de la Grande Chaumière. Brings his work to Fernand Léger who guides him in his atelier rue Notre-Dame des Champs ..

1956
Called up, he departs for Tunisia. and finds himself at the centre of a war, that he cannot accept, and, on his return,
he transfers these visions of hell on to canvas.

1958
He organizes an exhibit entitled « Paix en Algérie ».

1960
Vast abstract white compositions draw a veil over his memories of death .

1962
Participates in the exhibition « Peinture et Lumière ». Meets Picasso and Prévert.

1963-1967
He exhibits every year with Arp, Dubuffet, Matta and Debré at the Festival d’Arts Plastiques, Antibes.

1968- 1971
Takes over the Albert Gleizes ateliers in Isère, founds the group Structures Espaces, exhibits frequently in the Rhône-Alpes region, and continues his series of vast white compositions, including « La Centaine d’Amours » with poems by Pablo Neruda.
Participates in the International Biennale of Ceramics in Vallauris and in a collective atelier experience in the Museum of Chambéry.

1972- 1973
« Expression Contemporaine » exhibitions in the Rhône-Alpes region, « Forum des Arts » for France Culture and FR3
makes a programme about his paintings..

1975- 1977
Moves to Fayence,Var, paints in the open air, exhibits at the Galerie Maître Albert , Paris and the Galerie Candila, Cannes, where he rejoins his friends André Villers, Jean-Claude Vignes and Jean Villeri.

1980
Forum des Arts, Fréjus, guest artist with Mirò, Tapiès ,César

1982
International Ceramics Biennale, Vallauris, International Salon de Peinture, Museum of Toulon.

1985
« Anthology of Contemporary Creation », Museum of Toulon.

1986
Goes back to large format painting. Personal exhibition at the Galerie Pierre Parat, Paris.

1987
Begins his « Suzanne and the Elders » series, which will continue over the next ten years.

1988
Opens his Avignon Studio to the public during the Festival, and holds exhibitions there and in Cagnes the following year.

1990
Carlin exhibits his « Les Jardins de Suzanne » at the Galerie Renoir, Nice.

1991
He travels to Germany to exhibit at the Rathaus, Bûren and admires in Cologne works by Baselitz, Richter, Beuys.
He exhibits this same year at the Galerie Sordini, Marseille.

1992
« Photographic Promenade » of André Villers within a Carlin painting : Exhibition at the Fondation Siccard-Iperti, Vallauris.

1993-1997
Numerous personal shows in France and Germany and his work is exhibited at the Museum of Modern & Contemporary Art, Nice.

1999 -2000
« Mémoire du Corps » series exhibited in Paris, Nice, Draguignan,Vallauris

2000
Studies for an atelier in the Millenium, Restaurant Le Domino Draguignan.

2001
Carlin moves his studio to Callas in the Haut-Var and abandons ceramics, concentrating thereafter on exploring the « Mémoire du Corps » theme.

2000
For the Millenium Carlin takes 2000 small format drawings and paintings relating to « Mémoire du Corps » on tour around France.

2003
Group Exhibition « Corps Célestes » with André and Chantal Villers at Beddington FineArt, Bargemon.
Becomes permanent Gallery artist. Participates in the exhibition : Picasso, voyage dans l’amitié at the Malmaison, Cannes.

2004-2005
Participates in the Bourges Biennale.Guest of honour at the Exhibition of Contemporary Art
« Le Moussiau » held at the Château d’eau de Bourges.

2006
Gallery Artgument,Esvres / Gallery Bogena, St Paul de Vence
Gallery Carla Milivinti, Blois / Gallery Entre-Temps Bourges

2007
Château d’Eau, Château d’Art Mémoire de Corps 18000 Bourges 24 March – 24 April
Galerie Entre-Temps 18000 Bourges « Etudes sur papier » 26 March – 28 April
Beddington Fine Art , Bargemon Mémoire de Corps Oeuvres récentes 27 May – 21 July 2007

2008
Galerie Médiart, 75003 Paris, Mémoire de Corps, 14th April – 4th May

 

Biographie

1935
Michel CARLIN naît à Chambéry

1944
Le 26 mai 1944, bombardement de Chambéry. Les images des premiers cadavres sont restées gravées en lui et, quand elles commenceront à apparaître dans sa peinture, elles deviendront une base essentielle sur laquelle il ne cessera de s’appuyer

1952
Essais infructueux aux Beaux-Arts de Grenoble

1953
Mort accidentelle de son père. Il rejoint dans le midi une partie de sa famille et, grâce à un heureux hasard, il rencontre le peintre Fernand Léger dans les ateliers du céramiste, Roland Brice à Biot.
Fréquente l’Académie de la Grande Chaumière à Paris. F. Léger lui corrige ses dessins dans son atelier rue Notre-Dame-des-Champs

1954
Rencontre avec le photographe André Villers à Vallauris, Première rencontre avec Picasso : Carlin agrandit la linogravure du Maître (affiche de la corrida) sur un panneau pour la ville de Vallauris.

1955-57
Mobilisé à Chambéry, part en Tunisie puis en Algérie. Peint avec de la peinture industrielle, sur du papier en noir et blanc, le charnier de Melouza

1958
De retour à Chambéry, le directeur de la MJC lui prête un local pour continuer à peindre les études ramenées d’Algérie dénonçant l’injustice d’une guerre qu’il désapprouve
Les ouvres une fois exposées sont en partie détruites par un commando extrémiste. Le jeune peintre prend alors conscience du pouvoir de la peinture

1959
Fonde un atelier d’arts plastiques à Chambéry

1960
Quitte la Savoie pour Vallauris où il retrouve André Villers

1961
Expose ses premières céramiques parmi les potiers de Vallauris. Picasso s’arrête à son stand en l’encourageant à continuer « une céramique de peintre »

1962
Rencontre Prévert à Antibes

1963
André Villers lui permet de rencontrer Magnelli à la Ferrage à Grasse.
Vallauris : expose au Nérolium aux côtés de Picasso parmi les potiers.
Antibes : sélectionné pour le 1er Festival d’Arts Plastiques Méditerranéens, peinture blanche entre A. Bloc et O. Debré

1964
Antibes : 2ème Festival APM, expose parmi les peintres Magnelli, Matta, Dubuffet

1965
Vallauris : exposition « Contact » avec Picasso, Braque, Léger, Giacometti. Expose une composition blanche

1968
Nice : sélectionné pour la Jeune peinture Méditerranéenne
Menton : participe à la Biennale

1969
Sablons-en-Isère : réanime les ateliers du phalanstère de Moly-Sabata, créés par Albert Gleizes en 1926.
Chambéry : 1ère expérience « De l’Atelier au Musée » : performance en assemblant des matériaux sur de grands supports devant le public et collectivités

1971
Chambéry: exposition au Musée  « Artistes régionaux d’expression contemporaine » en parallèle avec « Les Artistes de la Fondation Peter Stuyvesant »

1973
Grenoble : la Maison de la Culture acquiert deux peintures

1974
Paris : galerie Camille Renault,  exposition personnelle « Blanc de l’imaginaire »
St Sorlin en Valloire, galerie municipale : groupe « Structure 74 »
Début des peintures blanches. 

1976
Paris : exposition « L’Essentiel »

1977
Cannes : galerie Candela, exposition personnelle « Zone Calcinée ».

1978
Grasse : M.J.C, exposition personnelle « 10 ans de peinture »

1980
Menton : biennale « Artistes méditerranéens, expose parmi les peintres Miro, Tapiès, Saura, César

1982
Toulon : Salon International de peinture au musée St-Maximin : exposition personnelle « Corps et Momifications » à la Basilique

1895
Toulon : musée, « Anthologie de la Création contemporaine » « Têtes bâillonnées et corps momifiés »

1986
Paris : galerie P. Parat, exposition personnelle « Zone calcinée »

1992
Vallauris : Fondation Siccart-Iperti « Balade photographique d »André Villers dans une peinture de M. Carlin »

1993
Draguignan : met en situation aux Bains-Douches les peintures de « Suzanne et les vieillards » d’après Le Tintoret

1996
Nice : galerie des Ponchettes, participe aux 50 ans de l’UMAM
La Garde-Freinet : galerie Xavier Delannoy « Les Anonymes »

1997
Nice : galerie du MAMAC , « Artistes de la Fondation d’Entreprises PACA »
Mémoire de corps  (plus d’information en cliquant sur ce lien)

1998
Première Mémoire de corps, Draguignan, atelier du Dragon
La Garde-Freinet : galerie Xavier Delannoy « Les sujets d’argile, les Iliades »

1999
Paris : galerie Séguier, Xavier Delannoy, exposition de groupe autour du corps

2001
Nice : galerie de la Marine, exposition personnelle « Mémoire de corps »
Le MAMAC de Nice acquiert la collection de la Fondation d’Entreprises avec la peinture de M. Carlin « Les Anonymes »

2002
Clermont-Ferrand : musée du Ranquet exposition personnelle

2003
La Garde : Galerie Municipale exposition personnelle Cannes : La Malmaison, participe à l’exposition Picasso « Voyage dans l’amitié »

2006
Silkeborg (Danemark) : Kulturspinderiet , la galerie Beddington présente les peintures de Michel Carlin et les gravures de Bernard Remusat

2007
Bourges : Château d’Art-Château d’Eau, exposition personnelle « Mémoire de corps »
Cannes : galerie Champetier « Clin d’œil à Michel Carlin »
Bargemon : galerie Beddington, exposition personnelle « Mémoire de corps »

2008
Paris : galerie Médiart (présentée par la galerie Entre-Temps de Bourges), exposition personnelle « Mémoire de corps »

2009
Lyon : galerie Françoise Souchaud, exposition personnelle « Mémoire de corps »
St-Paul-de-Vence : galerie Bogéna, « Michel Carlin »

2010
Draguignan : galerie Le Hangart, exposition personnelle « De l’Atelier au Hangart »
Séjour au Danemark : achat d’état du triptyque (église d’ Asferg Kirke)
Exposition galerie Dahl à Havndal : expose avec Inge Horup une série de « Torses d’homme »
Arhus : travaille dans l’atelier de Inge Horup

2011
Grimaud : galerie Paschos, exposition personnelle « Mémoire de corps »
Arles : Hôtel de l’Amphithéâtre « Mémoire de corps », ouvres sur papier.
Participe à « l’Eté Contemporain » à Draguignan

2012
Lyon : galerie Françoise Souchaud, exposition collective (Franta, Franc, Carlin, Brunet)
La Magnanerie de Seillans (Var) : galerie Beddington Fine Art, exposition personnelle « Mémoire de corps »